La maison de Jeanne d'Arc
Une charmante demeure à pans de bois !
La Maison de Jeanne d'Arc est nichée au cœur d'Orléans. Elle constitue une fascinante reconstitution des années 60, ramenant à la vie la résidence de Jacques Boucher, trésorier général du Duc d’Orléans. C'est dans ces murs que Jeanne d'Arc trouva refuge du 29 avril au 9 mai 1429, durant le légendaire siège d'Orléans. Aujourd'hui, cet édifice historique abrite une véritable pépite culturelle sous la forme d'une salle multimédia et d'un centre de recherche et de documentation entièrement dédiés à Jeanne d'Arc.
La maison de Jeanne d'Arc tire ses racines de l'histoire de Jacques Boucher, trésorier général du duc d'Orléans. C'est en ces murs imprégnés d'histoire que Jeanne d'Arc trouva refuge lors de son audacieuse mission visant à libérer la ville en 1429. Le rôle de Jacques Boucher en tant qu'hôte de la Pucelle d'Orléans apporte une dimension remarquable à cette demeure, faisant de chaque pierre un témoin silencieux de cet épisode captivant de l'histoire de France.
Lorsque l'on franchit les portes du rez-de-chaussée de la Maison Jeanne d’Arc, on est accueilli par une salle multimédia immersive. Ce lieu invite les visiteurs à explorer l'histoire grâce à des bornes interactives captivantes, une cartographie détaillée des batailles et une chronologie minutieuse des événements marquants de la vie de cette héroïne légendaire.
Au-delà de la salle multimédia, un trésor d'une valeur inestimable attend les passionnés d'histoire et de Jeanne d'Arc. Le centre de recherche et de documentation, situé au-dessus, s'étend sur trois étages. Cette collection extraordinaire occupe un espace de 200 mètres linéaires et pèse pas moins de 6 tonnes. Imaginez, 37 000 livres, revues, cartes postales, films, diapositives et dossiers documentaires soigneusement classés par thèmes, tous dédiés à la Pucelle. Un véritable trésor qui offre une plongée profonde dans la vie, les exploits et l'héritage de Jeanne d'Arc.
Jeanne d'Arc occupe une place éminente dans le riche tissu de l'histoire française. Sa naissance vers 1412 à Domrémy ne laissait pas présager qu'elle deviendrait l'une des figures les plus marquantes de son temps. Son héritage demeure ancré dans la mémoire collective en grande partie grâce à son rôle pendant la guerre de Cent Ans, où elle a fait preuve d'une détermination et d'un courage exceptionnels.
Sa renommée découle principalement de son leadership éclairé, qui l'a conduite à prendre les rênes des troupes françaises face aux armées anglaises. Sa conviction inébranlable et sa capacité à galvaniser les soldats ont joué un rôle pivot dans plusieurs moments décisifs du conflit. Son audacieuse participation à la levée du siège d'Orléans en 1429 et son rôle dans le sacre de Charles VII ont marqué des tournants majeurs dans l'issue de la guerre.
Mais Jeanne d'Arc ne se limite pas à sa présence sur les champs de bataille. Sa foi profonde et sa croyance en sa mission divine ont ajouté une dimension spirituelle à son caractère déjà inspirant. Sa confiance en ses visions et son inébranlable engagement envers la France ont fait d'elle un symbole de résilience, de loyauté et de détermination.
Son destin tragique, marqué par son procès en hérésie et sa mort sur le bûcher à Rouen le 30 mai 1431, a fait d'elle une martyre, renforçant davantage son statut d'icône. Au fil des siècles, l'influence et l'impact de Jeanne d'Arc n'ont pas faibli. Son souvenir continue de susciter l'admiration et le respect, tandis que son parcours hors du commun inspire toujours ceux qui cherchent à défendre leurs convictions avec intrépidité.
Ainsi, Jeanne d'Arc reste bien plus qu'une simple héroïne médiévale. Elle est un rappel intemporel du pouvoir d'une personne déterminée à changer le cours de l'histoire, non seulement par ses actes sur le champ de bataille, mais aussi par sa foi inébranlable et sa dévotion indéfectible envers son pays.
Sortir à Orléans ! [ Orléans ]
Adresse
3, place de Gaulle, 45000 Orléans, France
Horaires*
D’octobre à mars : de 14h à 18h
- Projection toutes les heures.
D’avril à septembre : de 10h à 13h et 14h à 18h
- Projection toutes les ½ heures.
Fermé les lundis et jours fériés.
Services*
Tarifs* :
Plein tarif : 6€
Tarif réduit : 3€
Billet groupé valable une journée donnant droit à l’entrée du Musée des Beaux-Arts, de l’Hôtel Cabu (musée d’Histoire et d’Archéologie de l’Orléanais), de la Maison de Jeanne d’Arc et du Centre Charles Péguy
🌍 site : www.jeannedarc.com.fr
♿️ Accessible en fauteuil roulant. ( Non indiqué )
* (Sous réserve de modifications par l'établissement.)
📷 Photos Alexandre Dupont ©️
Photos Ville D'Orléans ©️
4 anecdotes sur Jeanne d’Arc,
1/ Jeanne d'Arc, un nom en évolution
- Surnommée la Pucelle ou Johanne dans les documents d'époque, Jeanne d'Arc ne portait pas officiellement le nom sous lequel nous la connaissons aujourd'hui. Son père, porteur du nom "Arc", ne suivait pas la tradition : en son pays, les filles prenaient le nom de leur mère. Ainsi, le nom complet de Jeanne d'Arc pourrait être Johannette de Vouthon ou Johannette Romée.
2/ L'énigme de son apparence
- Le visage de Jeanne d'Arc demeure une énigme, car il n'existe aucun portrait réalisé de son vivant. Malgré cela, les descriptions écrites par ceux qui l'ont côtoyée nous laissent entrevoir une jeune femme aux cheveux noirs, aux yeux clairs et aux traits harmonieux. Elle défiait les conventions en arborant des vêtements masculins tout en conservant une poitrine forte et des formes féminines.
3/ Un vêtement condamnant
- Jeanne d'Arc a été condamnée non seulement pour avoir affirmé entendre des voix, mais aussi pour avoir bravé les conventions en portant des habits d'homme. Les juges de son procès la déclarèrent coupable de "mépris de la pudeur et de toute vergogne de son sexe". Elle arborait une robe courte, un chaperon, un pourpoint et des chausses, avec les cheveux coupés en rond. Sa condamnation reposa sur un passage biblique condamnant le mélange des vêtements entre les sexes.
4/ Du bûcher à la canonisation
- Le parcours de Jeanne d'Arc est marqué par des retournements saisissants. Bien qu'elle ait été condamnée à mort sur le bûcher en 1431, l'Église réhabilita rapidement son image en 1456, annulant sa condamnation. Devenue une figure emblématique pour certains catholiques extrémistes pendant les guerres de religion, elle fut aussi l'objet de critiques de la part de philosophes tels que Voltaire et Beaumarchais au XVIIIe siècle, illustrant ainsi sa complexe trajectoire historique et religieuse.